Aux grandes causes les grandes pensées et aux beaux édifices de nobles baptêmes
Les années qui viennent de s’écouler nous seront témoins que la jeunesse et la culture auront été à l’origine, au centre et à l’achèvement de toutes nos préoccupations. Une jeunesse en mouvement, belle et dynamique, que nous n’avons eu de cesse de rassurer, de soutenir pour qu’elle se refonde dans notre histoire et qu’elle accepte le rôle qui lui est désormais dévolu, celui de refermer la fracture d’une période sombre qui ne devra plus jamais se représenter. La Culture, dans ses diverses expressions, fait partie de ces remèdes auxquelles nous croyons, ces traitements qui soignent l’esprit et apaisent les âmes. L’Opéra d’Alger, don de nos frères Chinois, gage d’une générosité à la hauteur d’une confiance mise en eux lorsque le temps de l’édification d’un Etat moderne avait sonné, ne pouvait que porter le nom d’une personne emblématique, appartenant à une génération dont la mémoire ne connaîtra jamais de crépuscule et dont le legs brillera pour Toujours. 
Boualem Bessaïh est de cela, il était notre ami et compagnon de lutte politique et diplomatique. Une source jaillissante de sagesse, de littérature, d’art et de poésie. Un modèle qui a inspiré les hommes et les femmes de sa génération et qui a continué à insuffler dans les cœurs de celles d’après les symboles de notre révolution à travers l’histoire. A présent, il demeure plus que jamais un exemple à suivre dans la fidélité au serment et tous ceux qui se dirigeront à l’Opéra d’Alger devront conserver à l’esprit le souvenir de ce patriote et moudjahid, Boualem Bessaïeh
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La réalisation de cette importante infrastructure culturelle est une occasion pour la mise en place, à travers la création de l’Etablissement « Opéra d’Alger », d’un véritable pole d’excellence de rayonnement culturel. Ce Pôle est un outil majeur et structurant pour la mise en oeuvre de la politique nationale dans le domaine des arts lyriques et chorégraphique. L’idée que nous nous faisons de cet établissement est celle : D’un temple qui nous réconcilie avec nous-mêmes, avec notre histoire culturelle, notre profondeur et notre stratigraphie identitaire mais qui, en même temps, nous projette dans le concert des nations. D’un établissement lyrique et musical complètement guidé par le souci de service public. D’un creuset de création sur le riche patrimoine algérien mais aussi de bonification de talents par la mise en place d’un certain nombre d’instruments en direction de la formation (musicale, chorégraphique, direction d’orchestre, lyrique…). D’un pôle culturel d’excellence de rayonnement dans lequel se cristallisera le talent. Cet enrichissement du patrimoine culturel algérien n’aurait pu être mené à terme sans le concours de l’Agence Nationale de Gestion des Réalisations des Grands Projets de la Culture (ARPC). Agissant au nom et pour le compte du Ministère de la Culture, a pris en charge les études préliminaires (levé topographique, étude de sol et étude environnementale). Elle en assure aujourd’hui l’accompagnement de la structure, jusqu’au terme de la création de l’établissement.
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