27 NOV 2018
19H00
800 DA
Disponibles
La belle et talentueuse Lamia Aït Amara. Cette artiste de 31 ans a réussi à scintiller dans le paysage andalou algérois grâce à sa voix de velours, à sa parfaite maîtrise vocale et à son ambition de porter la musique andalouse aux amoureux de la bonne musique avec laquelle elle a grandi. Alors que d’autres jouaient encore à la poupée, Lamia apprenait déjà le solfège. C’est en effet très jeune, à l’âge de quatre ans, que Lamia a rejoint le Centre Culturel de son quartier à Chéraga.
Elle y reste un moment avant d’assister à la création de l’association les Anadil (Rossignols) d’Alger où elle fut formée par le professeur Youcef Ouznadji, élève du défunt cheikh Sid Ahmed Serri. Dans cette association, elle reçoit tout l’apprentissage qu’il faut et y reste alors 15 ans avant de rejoindre l’association El Inchirah sous la houlette de Smail Hinni. Elle fut aussi soliste principale au sein de cette même association. Au-delà de sa sublime voix, Lamia maîtrise aussi plusieurs instruments dont le r’bab, le ôud (luth) et le violon. Parce que toute femme est rattrapée par son destin de mère, la jeune artiste est contrainte d’arrêter sa passion durant quatre années pour se consacrer à sa famille et à ses enfants. Depuis quelques mois, la jeune Lamia qui aspirait à un retour sur scène est revenue en donnant un concert au mois d’avril dernier à la salle Ibn Zeydoun à Alger. L’artiste donne un nouveau rendez-vous aux amateurs de musique andalouse durant le mois sacré de Ramadhan le 24 juin prochain au Palais de la Culture Moufdi-Zakaria à Alger pour un événement particulier et cher à son cœur. «Ce concert est un projet différent. C’est une fusion entre l’ensemble Khalil Baba Ahmed de Tlemcen et moi», nous dira Lamia Aït Amara avant de préciser : C’est une évasion andalouse à laquelle on a apporté une touche classique. Ça consiste à enchaîner de petites chansonnettes andalouses et des morceaux classiques sur des arrangements harmonieux».
La chanteuse sera aussi le 1er juillet sur la scène de la salle Ibn Khaldoun à Alger. «Cette date coïncide avec Laylet El Qadr (la nuit du destin), et à cette occasion, j’ai choisi de chanter un programme de chants religieux», a-t-elle souligné.
Abbas Righi, né en 1984, s’est toujours intéressé par la musique savante de Constantine, il fait ses débuts à l’âge de 14 ans au sein de la zaouia Rahmania où il recueille les textes de qacidat auprès du cheikh Larbi Bouchalta. A l’age de 16 ans Abbas rejoint l’association Alaqiqia Alissaouia, ces quelques années passées dans la voie souffi ont fait de la musique malouf sa musique de prédilection. En 2002 il intègre l’association « élèves de l’institut de Malouf » où il s’initie à la derbouka auprès de cheikh Kaddour Darsouni, qui, remarquant les talents de chanteur de Abbas, le dirigea d’abor à apprendre les techniques de percussion étant la base pour un chant malouf réussi. Deux ans après il acquit la maitrise de la mandoline et le Luth. il puisa dés lors dans le patrimoine Malouf et encouragé par son cheikh Kaddour darsouni, Il monte son propre ensemble qu’il dirige en tant que chanteur et luthiste. Un ensemble issu de ses confrères d’art de l’association et de la zaouia. il prend bénéfice du savoir de son professeur Kadour Darsouni pour recueillir les noubats et les interpréter de manière authentique.
Son ensemble se fait rapidement remarquer participant à plusieurs festivals : Festival de la musique andalouse à Tlemcen en 2005, festival du Hawzi à Blida en ses éditions 2006 et 2010, Festival du malouf à Constantine dans ses quatre éditions. Exécute à bons termes sa tournée à l’ouest algérien dans le cadre de : « Tlemcen capitale de la culture islamique »
L’excellente homogénéité de son ensemble, la qualité de ses présentation lui ont valu l’obtention de deux prestigieux prix aux festival national de Malouf dans ses éditions 2008 et 2009 terminant, respectivement, 2ème et 1er meilleure interprétation de la nouba Malouf.
En ses années d’ascension il rejoint l’ensemble régional de Constantine en 2007 puis l’ensemble national de la musique andalouse en 2008 avec lequel il participa aux semaines culturelles algériennes en Iran et en Syrie et des tournées en Algérie et en France.
Édita deux albums et prochainement un troisième verra le jour offrant du Nouba, du Hawzi et du Mahjouz.
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