05 JUIL 2021
19h00
1500 DA
Disponibles
A PROPOS |
[CONCERT EVENEMENT] FETE DE L’INDÉPENDANCE À L’OPÉRA D’ALGER A l’occasion du 59 eme anniversaire de l’indépendance et de la jeunesse , l’Opéra d’Alger “Boualem BESSAIH” donne rendez-vous à son public pour un CONCERT EVENEMENT , Lundi 5 juillet 2021 à partir de 19h00 . AU PROGRAMME : Un concert de musique synphonique , animé par l’Orchestre Symphonique de l’Opéra d’Alger ,sous la direction du maestro Lotfi Saidi, avec la participation de : • deux stars de la musique algerienne ; Lamia Ait Amara et Amel Sekkak . • troupe cornemuse de la Garde Républicaine. • le Chœur de la Garde Républicaine. • musiciens de la Garde Républicaine. Accès: 1500 DA Guichet ouvert tous les jours de 09h à 17h30 et le week-end de 10h à 16h
L’Orchestre Symphonique de l’Opéra d’Alger par ses missions de promouvoir, diffuser et mieux faire connaître la musique classique universelle, à travers tout le territoire national et par ses différentes activités tantôt au niveau national (tournées artistiques à travers les différentes wilayas, ses prestations à tous les festivals et concerts à l’opéra) qu’à l’international la chine, l’Ukraine, l’Espagne, Qatar… etc œuvre par là dans l’objectif de la transcription sous forme académique du patrimoine algérien et ce, en collaboration avec différents partenaires culturels nationaux et internationaux. L’Orchestre Symphonique de l’Opéra d’Alger est constitué d’une soixantaine de musiciens professionnels, diplômés des grandes écoles et conservatoires algériens et étrangers. Son répertoire s’articule autour d’œuvres symphoniques et d’opéra empruntés de compositeurs universels, mais aussi, de partitions puisées dans le répertoire de musique algérienne sous sa forme symphonique.
Né à Alger, Lotfi Saidi a suivi un cursus musical à l’IRFM (Institut régional de formation musicale d’Alger) et obtenu le diplôme d’études générales en musique, spécialité alto en 2007. Il a été primé en 2012 lors du Prix «Ali-Maâchi» de son Excellence Monsieur le président de la République pour les Jeunes créateurs, en remportant le 3e prix. Passionné de musique, persévérant et ambitieux, Lotfi Saidi élargit sa culture musicale et ne tarde pas à étoffer sa formation en France et en Tchéquie, des études liées aux techniques de direction d’orchestre. Un échelon qui lui ouvre la direction de l’Orchestre des étudiants de l’IRFM, avant de se voir confier l’Orchestre des étudiants de l’INSM (Institut national supérieur de musique).
Lors de la soirée d’ouverture de la 11e édition du Festival Culturel International de Musique Symphonique, il eut l’honneur de diriger le grand orchestre, composé de l’Orchestre Symphonique de l’Opéra d’Alger et l’Orchestre Symphonique du Caire. Il a dirigé également l’orchestre composé de l’Orchestre Symphonique de l’opéra d’Alger et l’orchestre l’Arte del mondo d’Allemagne lors de la soirée d’ouverture de la 12e édition et Suzhou Symphony Orchestra de chine lors de la 13e édition.
Il est invité également, dans certaines occasions à diriger des concerts événementiels et éducatifs. Membre de l’Orchestre symphonique de l’Opéra d’Alger, Lotfi Saidi compte à son actif plusieurs participations à des festivals aussi bien en Algérie qu’à l’étranger.
Professeur d’enseignement spécialisé à l’IRFM d’Alger, musicien et arrangeur, Lotfi Saidi a composé trois pièces : ‘’La joie algérienne’’, « Un air de Kabylie’’ et ‘’La tristesse de Ghaza’’.
Outre son statut de chef d’orchestre de l’Orchestre Symphonique de l’opéra d’Alger, depuis avril 2021, Lotfi Saidi est chef de département musique, depuis octobre 2021 à l’Opéra d’Alger Boualem-Bessaih, membre au Conseil National des Arts et des Lettres (CNAL), depuis juillet 2021 ainsi que membre du Fonds de Développement des Arts et Lettres (FDAL) depuis 2021.
Invité d’honneur à Tunis où il a dirigé un concert intitulé « la nuit des chefs »avec quatre chefs d’’orchestre tunisiens au théâtre de l’opéra de Tunis.
La belle et talentueuse Lamia Aït Amara. Cette artiste de 31 ans a réussi à scintiller dans le paysage andalou algérois grâce à sa voix de velours, à sa parfaite maîtrise vocale et à son ambition de porter la musique andalouse aux amoureux de la bonne musique avec laquelle elle a grandi. Alors que d’autres jouaient encore à la poupée, Lamia apprenait déjà le solfège. C’est en effet très jeune, à l’âge de quatre ans, que Lamia a rejoint le Centre Culturel de son quartier à Chéraga.
Elle y reste un moment avant d’assister à la création de l’association les Anadil (Rossignols) d’Alger où elle fut formée par le professeur Youcef Ouznadji, élève du défunt cheikh Sid Ahmed Serri. Dans cette association, elle reçoit tout l’apprentissage qu’il faut et y reste alors 15 ans avant de rejoindre l’association El Inchirah sous la houlette de Smail Hinni. Elle fut aussi soliste principale au sein de cette même association. Au-delà de sa sublime voix, Lamia maîtrise aussi plusieurs instruments dont le r’bab, le ôud (luth) et le violon. Parce que toute femme est rattrapée par son destin de mère, la jeune artiste est contrainte d’arrêter sa passion durant quatre années pour se consacrer à sa famille et à ses enfants. Depuis quelques mois, la jeune Lamia qui aspirait à un retour sur scène est revenue en donnant un concert au mois d’avril dernier à la salle Ibn Zeydoun à Alger. L’artiste donne un nouveau rendez-vous aux amateurs de musique andalouse durant le mois sacré de Ramadhan le 24 juin prochain au Palais de la Culture Moufdi-Zakaria à Alger pour un événement particulier et cher à son cœur. «Ce concert est un projet différent. C’est une fusion entre l’ensemble Khalil Baba Ahmed de Tlemcen et moi», nous dira Lamia Aït Amara avant de préciser : C’est une évasion andalouse à laquelle on a apporté une touche classique. Ça consiste à enchaîner de petites chansonnettes andalouses et des morceaux classiques sur des arrangements harmonieux».
La chanteuse sera aussi le 1er juillet sur la scène de la salle Ibn Khaldoun à Alger. «Cette date coïncide avec Laylet El Qadr (la nuit du destin), et à cette occasion, j’ai choisi de chanter un programme de chants religieux», a-t-elle souligné.