21 DÉC 2018
19h30
500 DA
Disponibles
A PROPOS |
Le nyckelharpa, instrument emblématique suédois, nous emmène en voyage en terres scandinaves et dans l’Europe médiévale. La douceur et la sobriété des tambours sur cadre suggèrent le souffle de la brise et la sérénité d’un lac de Suède. Le daf du Kurdistan iranien, puissant, accompagne dans leur fougue les danses des forêts de Norvège, et les fines ciselures rythmiques de la musique savante persane s’emploient à enluminer les compositions sophistiquées de la fin du Moyen Âge. En deuxième partie de cette soirée AGORA. «AGORA» est un projet artistique de musique fusion et d’échange interculturel issu d’une résidence de création artistique, portant sur le patrimoine musical Grec et Algérien, interprété par Lamia Aït Amara et Eléna Vasileiadi. «AGORA » présente le croisement entre deux genres musicaux bien différents mais tellement proches en même temps. Deux patrimoines marquant l’évolution de la musique à travers les siècles et les régions, les rythmes et les modes, les chants et les instruments de musique». Ceci démontre la richesse de deux langages musicaux réunis dans un seul, un langage universel, celui de la musique. Un spectacle qui fusionne deux genre musicaux différents, mais liés par leur évolution à travers l’histoire.
Jenny Demaret s’est formée à l’Institut Erik Sahlstrëm, seule école consacrée au nyckelharpa en Suède. Elle est accompagnée par
le percussionniste Jérôme Salomon, élève du maître de tombak iranien Pedram Khavarzamini et spécialiste des musiques traditionnelles de l’Orient lointain et proche.
Ce duo de caractère intimiste s’attache à mettre en avant la finesse de jeu des musiciens et le timbre original de leurs instruments. du Moyen Âge.
La belle et talentueuse Lamia Aït Amara. Cette artiste de 31 ans a réussi à scintiller dans le paysage andalou algérois grâce à sa voix de velours, à sa parfaite maîtrise vocale et à son ambition de porter la musique andalouse aux amoureux de la bonne musique avec laquelle elle a grandi. Alors que d’autres jouaient encore à la poupée, Lamia apprenait déjà le solfège. C’est en effet très jeune, à l’âge de quatre ans, que Lamia a rejoint le Centre Culturel de son quartier à Chéraga.
Elle y reste un moment avant d’assister à la création de l’association les Anadil (Rossignols) d’Alger où elle fut formée par le professeur Youcef Ouznadji, élève du défunt cheikh Sid Ahmed Serri. Dans cette association, elle reçoit tout l’apprentissage qu’il faut et y reste alors 15 ans avant de rejoindre l’association El Inchirah sous la houlette de Smail Hinni. Elle fut aussi soliste principale au sein de cette même association. Au-delà de sa sublime voix, Lamia maîtrise aussi plusieurs instruments dont le r’bab, le ôud (luth) et le violon. Parce que toute femme est rattrapée par son destin de mère, la jeune artiste est contrainte d’arrêter sa passion durant quatre années pour se consacrer à sa famille et à ses enfants. Depuis quelques mois, la jeune Lamia qui aspirait à un retour sur scène est revenue en donnant un concert au mois d’avril dernier à la salle Ibn Zeydoun à Alger. L’artiste donne un nouveau rendez-vous aux amateurs de musique andalouse durant le mois sacré de Ramadhan le 24 juin prochain au Palais de la Culture Moufdi-Zakaria à Alger pour un événement particulier et cher à son cœur. «Ce concert est un projet différent. C’est une fusion entre l’ensemble Khalil Baba Ahmed de Tlemcen et moi», nous dira Lamia Aït Amara avant de préciser : C’est une évasion andalouse à laquelle on a apporté une touche classique. Ça consiste à enchaîner de petites chansonnettes andalouses et des morceaux classiques sur des arrangements harmonieux».
La chanteuse sera aussi le 1er juillet sur la scène de la salle Ibn Khaldoun à Alger. «Cette date coïncide avec Laylet El Qadr (la nuit du destin), et à cette occasion, j’ai choisi de chanter un programme de chants religieux», a-t-elle souligné.
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